J'aime
quand ton visage reflète
les mille et mille soleils
de pleine face,
les nuits d'infini firmament.
J'aime aussi
que tu tiennes secrète
ta face cachée
car mes songes ont besoin
de s'y promener,
à l'abri de toute brisure.
quand ton visage reflète
les mille et mille soleils
de pleine face,
les nuits d'infini firmament.
J'aime aussi
que tu tiennes secrète
ta face cachée
car mes songes ont besoin
de s'y promener,
à l'abri de toute brisure.
Je
sais
qu'elle est partout pleine
et que la nuit qui l'enveloppe
n'y peut adhérer
car elle danse autour des étoiles.
Un regard terrestre
ne verra jamais qu'une face ;
seul un regard intérieur
- celui du cœur -
la voit tout entière :
une et triple à la fois.
qu'elle est partout pleine
et que la nuit qui l'enveloppe
n'y peut adhérer
car elle danse autour des étoiles.
Un regard terrestre
ne verra jamais qu'une face ;
seul un regard intérieur
- celui du cœur -
la voit tout entière :
une et triple à la fois.
J'aime l'arc de ton sourire qui apaise mon âme fatiguée
et les flottements de ta chevelure lionne que ma main voudrait peigner.
J'aime la sinuosité de tes lèvres que mon doigt aimerait contourner
et le galbé de ton buste où ma tête aimerait à se poser.
J'aime le frémissement chaste de ton sein virginal qui parfois m'effleure
et la profondeur de ton regard qui ouvre sur une prairie fleurie.
Et je demeure là, au seuil d'une aube nouvelle
car avec toi, le temps ne compte pas ;
auprès de toi, chaque instant est un battement d'éternité.
Viens en ma demeure reposer ton âme,
RépondreSupprimerM'y dire la pensée des anciens jours.
Que jamais ne meurt dans ton cœur la fâme
d'une belle amitié à son aube toujours.
J'entrevois des choses l'azur souverain
Qui nous a mandés aux ultimes tenues ;
Car de nous la cause, forgée d'acérain
et d'heur légendé, est fort advenue.
Ne tarde plus tant, les heures vaines s'écoulent
Sur les cités vides de cœur et d'esprit ;
Doux ami, entends les palais qui croulent,
Sur les rires avides noirs de tromperie.