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Le papier blanc, le noir poème,
Blanche la nuit et noir le jour,
Noirceur et blancheur sont les mêmes ;
Tantôt blanc, tantôt noir, l’amour.
Blanche la nuit et noir le jour,
Noirceur et blancheur sont les mêmes ;
Tantôt blanc, tantôt noir, l’amour.
Quelle nuance est la première ?
Quel ton béni ? Quel ton maudit ?
Blancheur sombre, obscure lumière,
Clair enfer et gris paradis.
Quel ton béni ? Quel ton maudit ?
Blancheur sombre, obscure lumière,
Clair enfer et gris paradis.
Aucun des deux n’aura ma haine,
À vivre ils savent m’inciter ;
Le noir Pâris, la blanche Hélène,
Leurs deux destins sont enchantés.
À vivre ils savent m’inciter ;
Le noir Pâris, la blanche Hélène,
Leurs deux destins sont enchantés.
Je suis impressionnée par la profondeur et la beauté de ce poème, cela en toute simplicité. On entend la musique des mots tandis que le bestiaire héraldique danse.
RépondreSupprimerDense et danse alors !
SupprimerJe le trouve aussi très réussi. En lisant et en voyant le blason, j'ai pensé au Ying at au Yang mais aussi à ces vers de Marie Noël du « Credo de l’office pour l’enfant mort » :
« Ô vous par qui la vie est peine
Et mal, et mort, je crois très bas
A la bonté haute, inhumaine,
Terrible, qu’on ne comprend pas ».
Je me souviens de ce poème mais ne saurais où le retrouver.
RépondreSupprimerVoir
Supprimerhttp://heraldie.blogspot.fr/2016/01/publicite.html