à Naïla, Océan sans Rivage
L'Amie, nos corps sont les matrices des mondes futurs
En lesquels l'Un Unique s’ensemence lui-même ;
Telle sera, en bout de cycle, l'investiture
De l'âme qui, d'expérience en expérience, essaime
À travers la multiplicité des règnes.
Bien plus profonde est la fraternité cosmique
Qui lie toutes les formes de vie car toutes s'étreignent
Au sein de l'Être Originel et Unique ;
Et bien plus vastes les champs de la Liberté
En laquelle la conscience ouvre des voies nouvelles
Car l'Unique demeure entier dans l'unicité,
Irréductible, depuis le Commencement,
En sa plus parfaite Pureté Originelle ;
Accompli, en son Éternel Dépassement.
ML, Le chemin des étoiles
Marie-Louise, j'ai déjà lu votre poème plusieurs fois et je n'ai pas fini de le lire. Vous nous guidez vers une perplexité magnifique.
RépondreSupprimerMerci Jean d'Armelin. Curieusement,je partage votre sentiment !
SupprimerC'est une approche cosmogonique. Merci à toi, Marie-Louise, pour ce travail de synthèse. Celui-là et bien d'autres.
RépondreSupprimerJe suis à bonne école :-)
SupprimerNulle Séparation.
RépondreSupprimerBel enseignement sur ce chemin des étoiles de Noël.
Un champs qui est aussi chant de liberté.
Réunification des mondes.
Luciole, votre esprit de concision et de synthèse n'a rien à envier au mien, ni, je crois bien, à aucun autre.
SupprimerVois-tu, mon âme, s'enfuir des coteaux
RépondreSupprimerVois-tu qui se cherche en cette Lumière
Aspirée dans l'ineffable du Très Haut
Amoureuse immolée en ce feu du Mystère
Avide en cette Quête du Bien-Aimé
Mon Amour désiré depuis Le Désirant
Ravissement depuis cette itinérance
Tu es Celui qui a promis, et je m'évanouis
Cette Parole est Action en mon insuffisance
Obstinée voyageuse, j'irai, en la clarté de Ta nuit
En mon nuage, je vois Ton Soleil, Nobles Rayons
En ces voiles du combat, je suis celle qui T'aime
Apprends à entendre les paroles du Parfait Compagnon
Droit devant, le tison ardent, indifférente à tout dilemme
Cette voûte attise à elle seule les aspirations de L'Amie
Ô Âmes ardentes qui vous joignez en cette noble Épopée
Mon cœur vous salue d'éprouver en vous cette belle Unicité.
Naïla
Je vous offre à boire un verre d'eau et vous m'ouvrez une fontaine ! Merci, Douce Amie.
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